Un art martial adapté au monde moderne.


         

Le fondateur de l'AIKIDO, Morihei UESHIBA (1883-1969), fut inspiré par les meilleurs maîtres d'arts martiaux du Japon de l'époque (écoles de JUJITSU, d'escrime traditionnelle).
L'arrière-plan philosophique  (traditions Shinto, Zen, Tao) joua un rôle très important dans l'élaboration de cet art.
A côté de ce retour aux sources de l'esprit traditionnel du samouraï, il réussit à ouvrir sa pratique à des notions plus modernes (recherche de la paix, fraternité, harmonie) et développa à partir de 1948 l'enseignement d'une discipline neuve et originale, qui commença dès 1950 à rayonner dans le monde entier, notamment en France.

Des techniques effectuées sans heurt et visant à canaliser, à contrôler l'adversaire.

Techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaire(s), armé(s) ou non.
Techniques au sabre (bokken), au bâton (jo).
Techniques de concentration, de respiration.
Toutes les techniques visent au contrôle de l'adversaire, l'amenant à une chute et/ou une immobilisation.
Il s'agit de canaliser le mouvement, la vitesse et la force de l'adversaire, de les utiliser sans rentrer en opposition avec eux. 

Historique de l’Aïkido en France

1952 : Arrivée en France de Maître TADASHI ABE technicien haut niveau envoyé par l’Aikikai de Tokyo. Création de l’Association Nationale d’Aïkido, celle-ci est rattachée à la FFJDA (Judo).

1961 : Arrivée en France des Maîtres Masamichi NORO et Mutsuro NAKAZONO.

1963 : Création de l’Association Française d’Aïkido, ACFA.

1964 : Arrivée en France de Maître Noboyoshi TAMURA qui intègre dès son arrivée l’ACFA.                            

Tamura

                                                                        

    Maître TAMURA

Avec lui l’aïkido va connaître un développement considérable. 

1974 : Création de l’Union Nationale d’Aïkido (UNA) avec trois Maîtres historiques : Maître TAMURA, Maître MOCHIZUKI et Maître NOCQUET.

Accueilli par la FFJDA, l’aïkido est reconnu discipline affinitaire. Une méthode nationale est mise en place par ces trois experts. Très vite des dissensions dans la conception de la pratique apparaissent. Maître NOCQUET et Maître MOCHIZUKI quittent l’UNA.

L’aïkido connait un développement mais reste sous le contrôle du judo. Cette situation ne permet pas une liberté totale dans notre développement. 

Création de la FFLAB

8 mai 1982 : Après une période d’agitation très forte, un groupe d’anciens de l’époque quittent la FFJDA et créent la FFLAB. Réunis en Assemblée générale à Lyon, 12 comités régionaux et 26 départements adoptent les statuts de la nouvelle fédération Française Libre d’Aïkido et de Budo (FFLAB). La discipline se pratiquait alors au sein des clubs de judo. Malheureusement beaucoup de professeurs enseignaient l’aïkido en complémentarité et sous la pression de la FFJDA restent affiliés à cette fédération. Les dissidents eux sont exclus à vie, leurs clubs et salles fermés.

1983 : La FFLAB sous la direction technique de TAMURA Shihan va connaître son développement avec une spécificité propre, posée sur le fondement de l’enseignement de O’Senseï UESHIBA dont Maître TAMURA fut pendant de nombreuses années l’Uchi Deshi. La Fédération alors compte 8 386 licences soit environ la moitié des pratiquants français.

1984 : La FJDA met en place la FFAAA. Dès lors, l’aïkido français est séparé en deux groupes.

1985 : En septembre, Maître NOCQUET et son groupe (GHAAN) quittent la FFJDA pour rejoindre la FFLAB. En octobre, le Ministère de la Jeunesse et des Sports accorde l’agrément aux deux fédérations : FFAAA et FFLAB qui va devenir FFAB ( Fédération Française d’Aïkido et de BudoAikikai de France).

1995 : Création de l’UFA (Union des Fédérations d’Aïkido) qui devait répondre partiellementà la demande de réunification émanant du Ministère. Plusieurs rencontres entre lesresponsables des deux fédérations n’aboutissent pas à un rapprochement. Les structures et les objectifs sont extrêmement différents dans l’organisation tant administrative quetechnique des deux structures : intégration totale pour la FFAAA, ouverture et reconnaissance des différents courants d’aïkido pour la FFAB. 

2002 : La fédération de Kyudo Traditionnel rejoint la FFAB.

2012 : Situation inchangée entre la FFAB et la FFAAA. Les deux fédérations fonctionnent indépendamment. Seuls les grades sont gérés en commun mais avec beaucoup de difficultés par la CSGDE Aïkido (Commission Spécialisée des Grades et Dan équivalents). Les deux fédérations disposent d’une force approximativement égale en nombre de membres, la FFAB regroupant par contre le plus grand nombre d’aïkidokas.

F.F.A.B Aikikai de France.

La Fédération Française d’Aïkido et de Budo dispose de l’agrément Jeunesse et Sport N° 06S83 par arrêté du 7 octobre 1985.

Elle dispose également de la reconnaissance de l’Aïkikaï de Tokyo.

Son siège administratif initialement installé à Cannes est transféré en 1987 dans un local de l’ancien couvent royal à Saint Maximin La Sainte Baume. En juin 1996, par suite des travaux de rénovation de l’ancien couvent, le siège social, l’administration et le secrétariat de la fédération sont installés à Bras, village situé à 10 km de Saint-Maximin.